Aujourd’hui encore, «il y a une occasion par jour d’évoquer ce voyage, assure Anne. Ca marque pour la vie».
Les enfants sont retournés à l’école, ravis de retrouver leurs anciens camarades: «ils sont dans le présent». Jean-Pierre, qui avait négocié une année sabbatique,doudoune moncler, ne s’est pas accomodé du placard que son employeur lui a offert à son retour. Du coup, il a créé sa propre entreprise de panneaux solaires et s’investit «à fond dedans», d’après sa femme. «Il avait envie d’une autre vie professionnelle et notre voyage l’a conforté dans ce désir. Cette expérience lui a aussi donné beaucoup de confiance en lui: la prise de risque ne l’effraie pas»,louboutin pas cher;.
La plus nostalgique reste est Anne, assurément: «j’ai peut-être ce travers, rester dans les souvenirs... Ce voyage me poursuit. La découverte m’exalte». Elle repartirait volontiers. Pas forcément avec les enfants, «ce n’est plus le moment», mais «tous les deux, dans cinq ou dix ans».
Nathan, 18 ans et demi est parti seul en vacances en Angleterre, l’é,sac louis vuitton pas cher;té dernier, sac au dos. Ses soeurs et lui ont gagné en autonomie,louis vuitton site officiel, constate leur mère. «Ils n’ont aucune peur de la différence, ils ont le goût d’un ailleurs, du lointain».
Ca n’a pourtant pas toujours été simple, en voyage. En Arizona, Emma , la plus jeune (8 ans), s’est réveillée un matin en pleurant: elle voulait arrêter le tour du monde, «retrouver ses rollers, son vélo, sa copine Anna, faire de la pâte à modeler et regarder la télé...»,louis vuitton pas cher; Embarras des parents, discussions, calins. L’enfant s’est consolée en jouant avec ses robes de fée,sac louis vuitton, l’une achetée à Bali, l’autre à Las Vegas. Deux jours après se coup de blues, Emma a confié à ses parents, en visitant le Grand Canyon, qu’elle souhaitait être «aventuriste» plus tard et parcourir le monde à dos de cheval... Soulagement des parents. Le plus difficile était sans doute d’accepter de se mettre au travail face à,moncler; des paysages de rêve. «En Thaïlande, nous avions trouvé un petit hô,moncler;tel sur une île: consacrer deux ou trois heures par jour aux devoirs, ce n’était pas évident». Mais Anne sait enseigner. Et ses enfants n’avaient pas envie de redoubler. Ils travaillaient les cours du Cned, avaient de bons résultats: «ça les encourageait». Parfois aussi, les parents dé,Doudounes Moncler;crétaient un temps de vacances: «trois ou quatre jours pour ne rien faire du tout. Juste se poser, se reposer».
Ils ont connu ensemble des moments d’émerveillement total, et d’autres plus durs, «face à des situations de détresse insoutenable, comme en Inde ou au Mexique. Etre témoin direct de la misère, ça brasse beaucoup plus que tout ce qu’on a pû lire».
Selon les distinations et la chèreté des pays traversés, ils ont dormi dans des bungalows sur la plage, des auberges de jeunesse, déniché des petits hôtels, loué un studio. Ils n’ont sont jamais restés moins de trois semaines dans un pays, ni jamais plus de deux mois dans un autre. Ils se sont faits aux nouilles sauté,moncler Doudoune;es au petit-déjeuner, se sont parfois douchés avec des seaux d’eau: «sortir de l’ordinaire, lacher ses habitudes, c’est aussi un des grands plaisirs du voyage. Cette impression de faire les choses pour la première fois». Parfois, les parents s’autorisaient une sortie pour eux deux, les enfants ayant la leur: ils se ménageaient des plages de respiration.
Famille et amis ont suivi leur périple sur l’internet. Une fois de retour, passé le bonheur de se revoir, de s’embrasser... par où commencer le récit ? On n’a d’ailleurs pas forcément envie de tout raconter, mais peut-être d’en garder un peu pour soi: «c’est très personnel, en fait, le voyage», admet Anne. Elle a donc finalement choisi de mettre ses souvenirs en mots, à l’écrit. A disposition de ceux qui veulent y goûter. Sans embarrasser ceux qu’un voyage n’intéresse pas.